GUATEMALA, DROITS HUMAINS ET COVID-19
Guatemala et la COVID-19
Par Lazar Konforti, membre et administrateur du PAQG

Le 12 mars 2020, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei déclare un état d’urgence pour faire face à la pandémie du COVID-19, malgré qu’en date du 13 avril, un mois plus tard, le Guatemala ne comptait toujours que 167 cas confirmés et 5 décès. Les fameuses processions pascales n’ont pas eu lieu cette année, tout rassemblement public est interdit et un couvre-feu règne entre 16h et 4h dans les villes. La déclaration d’un état d’urgence dans un pays en proie à la corruption et à l’impunité est toujours préoccupante. Le gouvernement actuel du Guatemala, après à peine deux mois au pouvoir, avait déjà démontré sa volonté à tenir le cap autoritaire établi par le gouvernement précédent.

Pour commencer, le gouvernement Giammattei et ses alliés au sein du corps législatif ont utilisé la crise du COVID-19 pour approuver le budget annuel de manière accélérée. Pourtant, au lieu de prévoir d’importantes enveloppes budgétaires pour combattre la pandémie, ce budget prévoit plutôt des hausses salariales pour les élus et certains fonctionnaires politiques ainsi que des nouvelles mesures qui, selon les détracteurs du gouvernement, facilitent le clientélisme et le détournement de fonds. Il est donc peu surprenant que déjà le 1er avril, la Fiscalía contra la Corrupción affirmait avoir reçu 25 plaintes contre diverses institutions d’État pour détournement de fonds destinés à la lutte contre le COVID-19.

GUATEMALA, DROITS HUMAINS ET COVID-19
Guatemala et la COVID-19
Par Lazar Konforti, membre et administrateur du PAQG

Le 12 mars 2020, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei déclare un état d’urgence pour faire face à la pandémie du COVID-19, malgré qu’en date du 13 avril, un mois plus tard, le Guatemala ne comptait toujours que 167 cas confirmés et 5 décès. Les fameuses processions pascales n’ont pas eu lieu cette année, tout rassemblement public est interdit et un couvre-feu règne entre 16h et 4h dans les villes. La déclaration d’un état d’urgence dans un pays en proie à la corruption et à l’impunité est toujours préoccupante. Le gouvernement actuel du Guatemala, après à peine deux mois au pouvoir, avait déjà démontré sa volonté à tenir le cap autoritaire établi par le gouvernement précédent.

Pour commencer, le gouvernement Giammattei et ses alliés au sein du corps législatif ont utilisé la crise du COVID-19 pour approuver le budget annuel de manière accélérée. Pourtant, au lieu de prévoir d’importantes enveloppes budgétaires pour combattre la pandémie, ce budget prévoit plutôt des hausses salariales pour les élus et certains fonctionnaires politiques ainsi que des nouvelles mesures qui, selon les détracteurs du gouvernement, facilitent le clientélisme et le détournement de fonds. Il est donc peu surprenant que déjà le 1er avril, la Fiscalía contra la Corrupción affirmait avoir reçu 25 plaintes contre diverses institutions d’État pour détournement de fonds destinés à la lutte contre le COVID-19.

GUATEMALA, DROITS HUMAINS ET COVID-19
Guatemala et la COVID-19
Par Lazar Konforti, membre et administrateur du PAQG

Le 12 mars 2020, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei déclare un état d’urgence pour faire face à la pandémie du COVID-19, malgré qu’en date du 13 avril, un mois plus tard, le Guatemala ne comptait toujours que 167 cas confirmés et 5 décès. Les fameuses processions pascales n’ont pas eu lieu cette année, tout rassemblement public est interdit et un couvre-feu règne entre 16h et 4h dans les villes. La déclaration d’un état d’urgence dans un pays en proie à la corruption et à l’impunité est toujours préoccupante. Le gouvernement actuel du Guatemala, après à peine deux mois au pouvoir, avait déjà démontré sa volonté à tenir le cap autoritaire établi par le gouvernement précédent.

Pour commencer, le gouvernement Giammattei et ses alliés au sein du corps législatif ont utilisé la crise du COVID-19 pour approuver le budget annuel de manière accélérée. Pourtant, au lieu de prévoir d’importantes enveloppes budgétaires pour combattre la pandémie, ce budget prévoit plutôt des hausses salariales pour les élus et certains fonctionnaires politiques ainsi que des nouvelles mesures qui, selon les détracteurs du gouvernement, facilitent le clientélisme et le détournement de fonds. Il est donc peu surprenant que déjà le 1er avril, la Fiscalía contra la Corrupción affirmait avoir reçu 25 plaintes contre diverses institutions d’État pour détournement de fonds destinés à la lutte contre le COVID-19.

GUATEMALA, DROITS HUMAINS ET COVID-19
Guatemala et la COVID-19
Par Lazar Konforti, membre et administrateur du PAQG

Le 12 mars 2020, le président guatémaltèque Alejandro Giammattei déclare un état d’urgence pour faire face à la pandémie du COVID-19, malgré qu’en date du 13 avril, un mois plus tard, le Guatemala ne comptait toujours que 167 cas confirmés et 5 décès. Les fameuses processions pascales n’ont pas eu lieu cette année, tout rassemblement public est interdit et un couvre-feu règne entre 16h et 4h dans les villes. La déclaration d’un état d’urgence dans un pays en proie à la corruption et à l’impunité est toujours préoccupante. Le gouvernement actuel du Guatemala, après à peine deux mois au pouvoir, avait déjà démontré sa volonté à tenir le cap autoritaire établi par le gouvernement précédent.

Pour commencer, le gouvernement Giammattei et ses alliés au sein du corps législatif ont utilisé la crise du COVID-19 pour approuver le budget annuel de manière accélérée. Pourtant, au lieu de prévoir d’importantes enveloppes budgétaires pour combattre la pandémie, ce budget prévoit plutôt des hausses salariales pour les élus et certains fonctionnaires politiques ainsi que des nouvelles mesures qui, selon les détracteurs du gouvernement, facilitent le clientélisme et le détournement de fonds. Il est donc peu surprenant que déjà le 1er avril, la Fiscalía contra la Corrupción affirmait avoir reçu 25 plaintes contre diverses institutions d’État pour détournement de fonds destinés à la lutte contre le COVID-19.