La tragédie du 8 mars
Au matin du 8 mars, date coïncidant de façon macabre avec la Journée internationale des droits des femmes, 41 filles sont décédées et 15 autres gravement brûlées des suites d’un incendie dans le centre d’accueil de la Vierge de l’Assomption. Selon la version officielle, dans la nuit du 7 mars, les jeunes auraient organisé une mutinerie et elles auraient été punies en étant obligées de dormir dans une salle de classe.
Elles auraient elles-mêmes allumé le feu à leurs matelas. D’autres sources affirment plutôt que les jeunes filles cherchaient à dénoncer les abus physiques et sexuels dont elles étaient victimes au Hogar Seguro en s’enfuyant du centre. Rattrapées pendant leur fuite par les policiers, les 56 jeunes filles ayant fuies ont été ramenées au centre Hogar Seguro et on les aurait punies en les enfermant à clé dans une pièce.
Au moment où l’incendie s’est déclaré au matin du 8 mars, les autorités auraient alors tardé 9 minutes avant d’ouvrir la porte, provoquant la mort de 41 de ces filles par asphyxie, trauma et brûlures.